J’ai monté ce blog absurde (comme j’aime) pour tous ceux qui ont un complexe vis-à-vis de gros émetteurs d’rss, type LLM, embruns et autres versac.
Après ça, vous pouvez vous relaxer du flux.
C’était cet après-midi, place de la République à Paris. Durant la Ve Marche pour la vie, organisée par le collectif « 30 ans ça suffit ! »- Provie/Prolife.
Librement inspiré de ça. 😉
J’adore les passerelles improbables entre monde réel et virtuel. Et là je suis servi. Avec cette étrange affaire décalée, absurde et néanmoins digeste (semble-t-il).
Aujourd’hui donc, je découvre un livre de recette (bien réel) inspiré de l’univers fantastique du jeu en ligne World of Warcraft. L’idée saugrenue de l’auteur du site, le « Chef Tauren », est de donner corps aux plats que les héros virtuels concoctent online pour se guérir (mis de côté les ingrédients difficiles à trouver irl comme la langue de raptor, ou la cuisse de dragon).
Notre cordon bleu précise :
« Tu t’es battu comme un Tauren, tu es mort comme un Tauren, alors pourquoi ne pas manger comme un Tauren ?« . C’est bien vrai. Quoique qu’un Tauren (hordeux particulièrement peu raffiné), ça bouffe pas forcément ce que déguste ma délicate chasseuse elfique du nom de Tristanzoner (Alliance, lvl 70)… 😉 *
J’ai conscience que ce billet apparaitra quelque peu obscur pour qui ne connait pas bien les mmorpg.
Via Wonderland
* À quoi s’ajoute le fait qu’une portion pour magicien nain, n’est pas la même que pour un Orc ; qu’un mort-vivant aura tendance à préférer la nourriture avariée ; sans parler des Elfes de sang avec qui il ne vaut mieux tout simplement pas diner… 😉
J’avoue que ça ne m’amuse pas des masses, mais je ne me vois pas laisser les choses en l’état sans rien dire.
Commençons par le début. Si je publie ce billet aujourd’hui, c’est d’abord parce que le Canard Enchainé que j’apprécie beaucoup par ailleurs, n’a pas été pas été très correct avec ma famille.
Dans un papier du 14 novembre 07 mentionnant les impayés de loyers HLM du fils de Bernard Tapie, le Canard explique que dans ce logement de luxe (boulevard Richard-Wallace à Neuilly-sur-Seine), ne figurait pas que des Tapie mais aussi d’autres « huiles de la République » dixit le Canard : les Barre et… les Mendès France. (?!)
Que les choses soient claires, nous n’avons jamais habité là-bas ni jamais bénéficié d’aucun logement HLM VIP.
Stupéfait de voir notre nom associé à cette affaire, j’ai fait une rapide recherche. Et j’ai constaté qu’il y avait bien eu des Mendès France dans ce logement HLM de luxe. Le Canard n’avait pas entièrement tort. Mais il s’agissait en fait d’homonymes ! Et plus précisément de Thierry Mendès France qui y était domicilié, d’après la Société Générale de Presse, au moins en 1998.
Ce monsieur et sa famille n’ont rien en commun avec nous, si ce n’est un lointain ancêtre, Jean Mardoché Mendès France, né en 1688, il y a plus de trois siècles. Leur famille et la nôtre sont deux choses bien différentes. Comme souvent dans les cas d’homonymie.
J’ai passé l’info à l’auteur de l’article au Canard qui a constaté qu’il y avait bien erreur sur la personne, mais n’a pas encore « réussi » à placer le correctif dans son journal. C’est vraiment dommage, parce que c’est une atteinte à la mémoire de mon grand-père. Il aurait été blessé par cette accusation. Sans parler de l’image exécrable que ça donne de ma famille.
En attendant, je m’autorise à faire un rectificatif ici sur mon blog pour que les quelques lecteurs du Canard qui passeraient par ici ne croient pas un instant que la famille de PMF ait pu profiter de logements HLM de luxe (ça serait le comble quand même).
Pour l’histoire, Thierry Mendès France est connu de ma famille depuis… l’époque de mon grand père. J’ai sous les yeux, une vieille sommation de justice datant du 20 avril 1967 que PMF avait été contraint d’envoyer à Thierry MF, après qu’il se soit fait passer pour son fils dans différents lieux de fête, milieux d’affaires ou dans les médias (voir l’Aurore de 67). Depuis, Thierry Mendès France qui, soit dit en passant, se présenta sur une liste UMP dans le 3e arrondissement aux dernières municipales à Paris, joue un jeu trouble avec cette filiation fantasmé.
Précision : ils portent le nom qu’ils portent et c’est le leur. Aucun problème. La seule chose qui est inacceptable, c’est qu’ils fassent croire autour d’eux (ou croient de bonne foi) qu’ils descendent de l’ancien président du Conseil*.
Voilà. Ça va mieux en le disant.
* Les descendants directs de PMF en vie aujourd’hui, il n’y en a plus que trois : mon père Michel, ma soeur Margot et moi. Au moins c’est pas compliqué. 😉
Merci à Mry pour les scans. 🙂
Je me demandais bien ce que la journaliste du Point, Sophie Coignard, avait bien pu retirer de notre conversation téléphonique.
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