Vidéos live de la manif anti-hadopi

Ceux qui ne pourront être là demain à Paris peuvent retouver ici les séquences de direct que je vais tourner dès demain durant la manif anti-Hadopi.
Mon dispositif : un téléphone 3G avec caméra (et gps), une oreillette bluetooth en guise de micro, et le service qik.com pour la diffusion (et la géolocalisation). [Sans oublier Twitter pour le relais]
Ci-dessous la dernière vidéo en direct.
NB : Cliquez sur le logo QIK pour voir les vidéos précédentes (et le nom des intervenants).

Rassemblement unitaire des opposants à la loi HADOPI le 25 Avril 2009 à 13 heures, Place Edouard Herriot Paris 7ème (Métros Assemblée Nationale, Solférino, Invalides ou RER Musée d’Orsay).

MAJ : merci à tous ceux qui ont suivi les directs ! 🙂 Belle expérience pour moi en tout cas.
Présents à l’image et dans le désordre : Martine Billard, JP Bloch, VinVin, Christophe Grébert, Dupont-Aignan, Pierre Cattan (producteur), Valério Motta et plein d’autres.

[audio] Durban 2 : nez-rouge contre Ahmadinejad

Je viens d’avoir Raphaël Haddad via Skype, le président de l’UEJF à l’origine de l’action contre Ahmadinejad lors de son discours inaugural à la Conférence de l’ONU sur le racisme des Nations Unies. J’ai découvert qu’il était à l’origine de l’esclandre via Twitter.

Il revient sur l’opération. Séquence de 3mn.

Audio.

Twitter me répond sur ses usagers décédés

J’avoue que je n’y croyais pas vraiment. Comme quoi. J’avais évoqué dans ce précédent billet, une question (qui décidément m’obsède) du devenir de nos traces numériques après notre mort. Notamment sur Twitter.
J’ai donc contacté la boite de San-Francicso en leur posant clairement le problème.

Tristan Mendès France, Apr 07 08:10 am:
Hi, I […] wish to know what is your policy concerning what your firm does if a twitter user dies. Do you give access to the family, what is your procedure if you have one ? […] Thanx, From Paris, Tristan Mendès France (sorry for my weird english)

caroline, Apr 13 04:07 pm:
Hi Tristan,
[…]
In the case of a death of a user. We will need to verify the users email address, name, user name as well as a copy of their death certificate.
Thanks, Twitter Support

Tristan Mendès France, Apr 13 04:37 pm:
Hi Caroline, Thank you for your answers. I didnt see the part on the death of a user in your tos [term of use]. Did I miss it ? On last question : Have you faced this situation many times ? Cheers, Tristan

caroline, Apr 13 05:18 pm:
Hi Tristan,
You’re the first person to ask. This is how we would handle the situation although it is not outlined in our Terms of Service.
Cheers, Caroline

Bilan, en cas de décès d’un utilisateur de Twitter, il faudra fournir de quoi identifier l’adresse email de l’utilisateur défunt, son nom, son nom d’utilisateur avec une copie du certificat de décès.
Pas très pratique tout ça, mais bon c’est déjà un début.

La réponse de Caroline est la position officielle de Twitter sur la question même si elle n’est pas présente dans les Conditions d’utilisation du site. Ben oui apparemment personne ne leur avait encore posé la question…

Idéalement j’aimerais que toutes ces plateformes sociales intègrent explicitement une ligne sur ce que deviennent nos contenus en ligne lorsque nous disparaissons.

Faudrait que je cuisine facebook et les autres…

Athées=nazis, nouvelle polémique vaticane

J’en ai marre qu’on caricature les athées. Surtout lorsque ça vient d’évêques catholiques qui devraient déjà balayer devant leur porte avant de l’ouvrir.
Walter Mixa, un évêque allemand, proche de Benoit XVI, vient de comparer l’athéisme au nazisme et au stalinisme. [source eng]
Grand classique. À ceci près que le nazisme et le stalinisme sont des théologies (ou des mouvements sectaires). Prenez la Corée du Nord aujourd’hui. Régime stal’ par excellence. Est-ce un régime athée ?
Non, mille fois non. Dieu existe pour le régime. Il s’appelle Kim Il Sung. Le père de l’actuel dictateur. Kim Il Sung, malgré son décès, reste aujourd’hui président du pays ! Une nécrocratie qui n’a aucun sens pour un athée, puisqu’on ne croit pas à la vie après la mort !
Pour les nazis, suffit d’être un peu éduqué pour savoir que la majorité des nazis se disaient chrétiens (ou lire Mein Kampf avec ses références chrétiennes anti-judaïques). Quant au communisme soviétique, il était tellement irrationnel qu’il inventa sa propre pseudoscience. Absolument incompatible avec l’athéisme. Sans compter la déification du petit père du peuple…

L’évêque allemand ressort ce poncif particulièrement énervant du : « sans dieu tout est permis ». En gros, les athées sont incapables de moralité. Franchement la moralité du Vatican ces derniers temps laisse plutôt sceptique… Excommunier une mère dont l’enfant fut violé pour réintégrer les négateurs de l’extermination juive…
Les athées ne croient pas à la vie après la mort. C’est bien pour ça que pour eux, la vie est ultra précieuse (si on la perd, c’est fini !).

Et puis est-il moral de dire : quoi que vous fassiez, Jesus supportera vos péchés ?
Moi, je suis prêt à payer vos dettes, faire même peut-être de la prison à votre place (si je vous aime beaucoup), mais jamais je ne prendrai sur moi la responsabilité de vos actes. Ce serait immoral. C’est un mauvais message à transmettre.

L’évêque Mixa avait déjà sorti une autre énormité comparant les 6 millions de victimes du nazisme avec le nombre de foetus avortés… Ce parallèle est classique à l’extrême droite des mouvements chrétiens que Benoit 16 semble de plus en plus promouvoir chaque jour.

Affligeant.

Retrogaming memories

Tout a commencé en 1984 avec mon premier apple, un apple 2e. Si ma mémoire est bonne, sa capacité était de 128k (!), à peine plus que ma machine à laver… Un écran monochrome et, oh grand luxe, deux lecteurs de floppy disks.

Pas de net bien sur, mais pas non plus de souris (!), ni d’interface graphique (vous savez le bureau avec les dossiers que vous mettez dessus, les fenêtres, tout ça). Rien que du texte brut. Je me souviens de mes premiers pas en basique (10 goto 20, 20 goto 10, j’aimais beaucoup le gosub sans trop plus savoir à quoi ça correspond).
Bref un univers aride qui, pourtant, a fait mon bonheur durant des années. Notamment grâce à ses jeux.
À bien y réfléchir, et en me remémorant ces moments, je réalise que ces jeux archaïques, m’obligeaient à imaginer l’univers ludique qu’on me proposait. Parce qu’entre nous, certains étaient, comment dire, plutôt basiques.
C’est la différence que je constate avec les jeux d’aujourd’hui. Ils sont tellement superbes, avec leurs animations 3D, leurs textures, les environnements sonores, qu’ils ne laissent que peu de place à l’imagination, étrangement.
À l’époque, on était contraint de combler, par nous-mêmes, la pauvreté des images (ou des quelques sprits d’animation pour les anciens).
Le plus fou, c’est que je me souviens très bien avoir eu des peurs bleues dans les sous-sols de Bard’s Tale par exemple, ou dans les salles de Castle Wolfenstein (un des premiers jeux avec de la synthèse vocale et son hystérique « ausweis !« ).

À les revoir aujourd’hui, j’oscille entre la franche rigolade et une nostalgie bien réelle.
Si vous êtes trentenaires, certains de ces jeux vous rappelleront des souvenirs enfouis (refoulés ?).
Si vous êtes plus jeunes, vous allez me prendre pour un dinosaure, et vous n’aurez pas tout à fait tort. 😉

Retrogaming souvenirsAztec, l’un de mes premiers jeux (je vais pleurer). Stellar 7, un des premiers jeux vectoriels (!). Ghostbusters, une des premières déclinaisons de film. Mais aussi Wavy NavyConan: Hall of Volta, comment j’ai pu l’adorer cui-là, A.E.ChivalryArchon: The Light and the Dark (très apprécié), DrolKarateka, quel bonheur, ou Lode Runner, grand classique.